Les tracas du temps
Ce soir la pluie tombe sans bruit
Comme pour quitter le lointain
Je goûte l’odeur d’un début de printemps
Rêveuse solitaire
Je me vois écouter sans cesse le vent
Qui embrasse la terre
Il parle un dialecte assourdissant
L’orage palpitant défie l’horizon
Sans comprendre le silence du soir
Les tracas du temps
Donnent au froid de saison
Un ton morose
Le jour qui va finir par étendre son empire
Dès l’aube le soleil triomphant
Tu sais lorsque le printemps sourit
Le temps ne se lasse de voir les cœurs fleurir